Si vous avez titulaire d’un contrat d’assurance-vie et que vous avez besoin de liquidités, pensez à l’avance.

L’avance vous permet de percevoir de l’argent de l’assureur sans diminuer la valeur de rachat de votre contrat. Il s’agit en fait d’un prêt qui vous est concédé par la compagnie d’assurances.

Les sommes reçues ne sont pas soumises à l’impôt sur le revenu, ni aux prélèvements sociaux, contrairement au rachat partiel effectué sur un contrat. Ainsi, votre épargne continue à se valoriser de la même manière avec ou sans l’avance. Une avance est donc particulièrement adaptée pour répondre à un besoin de trésorerie ponctuel.

Durée maximum pour « rembourser » l’avance

Mais puisqu’il s’agit d’un prêt, vous devrez le rembourser un jour à la compagnie d’assurances. Sa durée maximale est généralement fixée à 3 ans, prorogeable une ou deux fois. Une avance n’est pas gratuite : elle génère des intérêts qui s’additionnent jusqu’au complet remboursement.

Si l’avance n’est pas entièrement remboursée avant le terme du contrat (ou au jour de votre décès), l’assureur versera les capitaux diminués du montant de l’avance résiduelle (capital plus intérêts), soit à vous-même, soit à vos bénéficiaires.

N’hésitez pas à solliciter l’avis d’un de nos consultants en patrimoine pour plus de précisions.