Depuis le début de l’année, quatre assureurs proposent aux éleveurs une assurance pour leurs prairies.

Ces contrats d’assurance proposent des niveaux de garanties « respectant les exigences minimales fixées par les pouvoirs publics et la profession agricole ». A ce titre, les contrats sont éligibles aux subventions européennes.

Tous vont se servir de l’IPF, « l’indice de production fourragère » fourni par la société Airbus DS pour mesurer la baisse de production.

L’ensemble des surfaces en herbe sont assurables : les surfaces herbacées temporaires, les prairies et pâturages permanents, les autres fourrages et prairies artificielles composées de légumineuses et graminées variées, les légumineuses fourragères et autres fourrages en mélange.

Les conditions imposées par le comité national de gestion des risques en agriculture prévaudront évidemment dans les contrats : le capital garanti ne pourra excéder 900 €/ha pour les prairies temporaires et permanentes, et 1 490 €/ha pour les prairies artificielles. Le seuil de déclenchement de l’assurance est fixé à 30 % avec une franchise minimale de 25 %.

L’indemnité est déterminée en comparant la production de l’année du sinistre, mesurée par l’IPF, avec la production moyenne olympique (sur les cinq dernières années en enlevant les extrêmes) ou triennale mesurée par l’IPF sur la même zone. Elle correspond au produit entre le taux de perte calculé et le capital total assuré par le contrat, déduction faite de la franchise.

L’offre est déjà disponible et peut être souscrite jusqu’à fin mars 2016.