Des mesures de bio-sécurité sont désormais imposées aux professionnels des filières volailles pour prévenir les risques de propagation du virus influenza aviaire. Ces mesures qui concernent à la fois le zonage et les flux d’activités, les unités de production, le nettoyage et la désinfection, la gestion des intrants et des sous-produits, doivent être formalisées dans un plan de bio-sécurité.

Contenu minimal du plan de biosécurité

  1. Le plan de circulation incluant la délimitation de la zone publique et du site d’exploitation et des aires de stationnement et de lavage et les sens de circulation.
  2. La liste tenue à jour des personnes indispensables au fonctionnement des unités de production ou de détention d’oiseaux sauvages captifs, en précisant leurs fonctions.
  3. Le plan de gestion des flux dans l’espace et/ ou dans le temps (circuits entrants et sortants des animaux, du matériel, des intrants, des produits et des sous-produits animaux).
  4. Le plan de nettoyages-désinfections et de vides sanitaires, par unité de production (comprenant les protocoles et les enregistrements).
  5. Le plan de gestion des sous-produits animaux.
  6. Le plan de lutte contre les nuisibles.
  7. Le plan de protection vis-à-vis de l’avifaune sauvage.
  8. Le plan de formation du détenteur et du personnel aux bonnes pratiques d’hygiène (attestations de suivi).
  9. La traçabilité des interventions des équipes de personnels temporaires (nom et coordonnées de l’entreprise, date et objet de l’intervention ; bons de livraison et d’enlèvements).
  10. La traçabilité des bandes par unité de production (déclarations de mise en place, enregistrements de l’origine et de la destination).
  11. La traçabilité des autocontrôles (nature et fréquence) sur la mise en œuvre du plan de biosécurité.

En fonction des aménagements à réaliser, une prorogation de délai peut être obtenue auprès de la DDCSPP (Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations).