Des mesures de bio-sécurité sont désormais imposées aux professionnels des filières volailles pour prévenir les risques de propagation du virus influenza aviaire. Ces mesures qui concernent à la fois le zonage et les flux d’activités, les unités de production, le nettoyage et la désinfection, la gestion des intrants et des sous-produits, doivent être formalisées dans un plan de bio-sécurité.
Contenu minimal du plan de biosécurité
- Le plan de circulation incluant la délimitation de la zone publique et du site d’exploitation et des aires de stationnement et de lavage et les sens de circulation.
- La liste tenue à jour des personnes indispensables au fonctionnement des unités de production ou de détention d’oiseaux sauvages captifs, en précisant leurs fonctions.
- Le plan de gestion des flux dans l’espace et/ ou dans le temps (circuits entrants et sortants des animaux, du matériel, des intrants, des produits et des sous-produits animaux).
- Le plan de nettoyages-désinfections et de vides sanitaires, par unité de production (comprenant les protocoles et les enregistrements).
- Le plan de gestion des sous-produits animaux.
- Le plan de lutte contre les nuisibles.
- Le plan de protection vis-à-vis de l’avifaune sauvage.
- Le plan de formation du détenteur et du personnel aux bonnes pratiques d’hygiène (attestations de suivi).
- La traçabilité des interventions des équipes de personnels temporaires (nom et coordonnées de l’entreprise, date et objet de l’intervention ; bons de livraison et d’enlèvements).
- La traçabilité des bandes par unité de production (déclarations de mise en place, enregistrements de l’origine et de la destination).
- La traçabilité des autocontrôles (nature et fréquence) sur la mise en œuvre du plan de biosécurité.
En fonction des aménagements à réaliser, une prorogation de délai peut être obtenue auprès de la DDCSPP (Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations).
Article précédent
Article suivant