Les activités de cueillette, de récolte se déroulent principalement d’avril à octobre avec un pic d’activité en été. Elles requièrent des besoins très importants en main d’œuvre, environ 800 000 contrats par an, en France.
En quoi consiste le travail saisonnier ?
- Entre la taille, le traitement, la récolte, les vendanges et le conditionnement, les activités saisonnières sont nombreuses et variées. Elles présentent de multiples attraits : un travail en plein air et la possibilité de diversifier son métier en passant d’une exploitation à une autre au fil de la saison. A la clé, une réelle expérience professionnelle qui peut se révéler très utile dans la recherche d’un emploi permanent.
- L’emploi s’exerce le plus souvent en équipe. Dans certains cas (vendanges, cueillette de fruits…), ce sont plusieurs dizaines de saisonniers qui peuvent travailler en même temps sur la même exploitation. Mais il arrive également de confier des tâches réalisées en solitaire comme par exemple la taille des vignes.
- Les opérations à réaliser sont le plus souvent manuelles. Elles sont étroitement liées à certains cycles saisonniers et limitées dans le temps (de l’ordre de quelques semaines).
Quelles sont les lieux de travail ?
En fonction du type d’activité, le travail pourra s’exercer :
- en chai pour la vinification ;
- en plein champs pour les récoltes, le traitement, la castration du maïs ;
- sous-serre pour les semis ou la récolte,
- en entrepôts pour le conditionnement et l’emballage ;
- dans une station fruitière pour la cueillette ;
- dans une exploitation agricole ;
- dans une pépinière arboricole ou viticole.
Aide à l’embauche de travailleurs saisonniers agricoles
Les employeurs agricoles, qui souhaitent embaucher des travailleurs saisonniers, peuvent bénéficier de l’exonération de cotisations patronales de sécurité sociale sur les bas salaires, sous certaines conditions.
L’exonération est limitée à 119 jours ouvrés, consécutifs ou non, par année civile pour un même salarié.
Les employeurs concernés / les employeurs exclus
Peuvent bénéficier de ce dispositif tous les employeurs relevant du régime de protection sociale des professions agricoles en cas d’embauche de salariés.
En sont cependant exclus :
- les coopératives d’utilisation de matériel agricole (Cuma) mettant des salariés à la disposition de leurs adhérents,
- les coopératives de transformation, conditionnement et commercialisation,
- les entreprises paysagistes (travaux de création, restauration et entretien des parcs et jardins),
- les structures exerçant des activités de tourisme à la ferme,
- les artisans ruraux,
- les entreprises de travail temporaire (ETT) et les entreprises de travail temporaire d’insertion (ETTI),
- les entreprises de travaux agricoles, ruraux et forestiers (ETARF).
Contrats concernés
L’embauche doit concerner les salariés saisonniers ou occasionnels, titulaires des contrats de travail suivants :
- CDD à caractère saisonnier,
- CDD d’usage,
- contrat vendanges,
- CDD d’insertion (CDDI) conclu par une entreprise d’insertion ou par une association intermédiaire,
- CDD CUI-CIE (contrat Initiative emploi conclu dans le cadre du contrat unique d’insertion),
- CDI conclu avec un demandeur d’emploi (inscrit à Pôle emploi depuis au moins 4 mois, ou 1 mois si cette inscription fait suite à un licenciement) par un groupement d’employeurs composés exclusivement de membres exerçant les activités éligibles.
Le contrat de travail doit être conclu pour réaliser des tâches dans les activités liées :
- au cycle de la production animale et végétale (cultures, élevage, dressage, haras, conchyliculture, pisciculture, activité de pêche maritime à pied professionnelle, travaux d’amélioration foncière agricole),
- aux travaux forestiers,
- aux activités directement liées à la production agricole (transformation, conditionnement et commercialisation de produits agricoles) accomplies sous l’autorité d’un exploitant agricole.
Calcul de l’exonération
L’exonération est fixée selon un barème dégressif.
Calcul de l’exonération en fonction de la rémunération mensuelle brute
Rémunération mensuelle brute | Taux d’exonération |
---|---|
Inférieure ou égale à 1 833,27 € | 100 % |
Entre 1 833,27 € et 2 199,92 € | (cotisations employeurs/0,25) x [1,5 x (1,25 x montant mensuel du Smic/rémunération mensuelle brute spécifique) – 1,25] |
À partir de 2 199,92 € | 0 % |
La Chambre d’Agriculture d’Eure-et-Loir s’associe pour favoriser l’emploi en agriculture
Deux événements organisés en Eure-et-Loir auxquels participent les principales organisations professionnelles. :
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Accès-Centre, bourse d’emploi agricole
Fiches d’offre d’emploi à remplir en ligne. Les offres d’emploi qualifiées sont ensuite enregistrées et diffusées.
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Forum de l’Emploi en Agriculture le 19 mai
Ce forum aura lieu le jeudi 19 mai de 9 h à 12 h à la Maison de l’Agriculture à Chartres. L’objectif est de présenter sur place le plus grand nombre possible d’offres d’emploi agricole. Les agriculteurs et entreprises (ETA, groupements d’employeurs…) en phase de recrutement pourront rencontrer sur place les publics intéressés.
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